La naturopathie a toute sa place en France !

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Publié le 24/02/23 à 17:25 dans Actualités

Cette semaine, l’OMNES est allé à la rencontre de ses adhérent(e)s praticien(ne)s naturopathes afin de recueillir leur sentiment et leur position quant à la place qu’occupe la naturopathie dans le contexte actuel en France. Aussi nous tenions à vous partager la qualité et la pertinence de la réponse qu’elles nous ont livrée. Un grand merci à Charlotte B, Camille F, Elodie F, Mélanie L, Linda MM, Florence PS, Anaïs PM.

 

La naturopathie a toute sa place en France !

Nous, praticiennes et praticiens de santé naturopathes, faisons le constat de critiques régulières à l’encontre de notre profession et déplorons le manque d’informations réelles données au grand public sur la réalité de notre métier.

Reconnue par l’OMS[1] (Organisation Mondiale de la Santé), la naturopathie consiste à employer des moyens naturels pour le maintien de la santé et prévenir autant que possible les maladies. Ses principaux leviers sont la nutrition, l’activité physique, l’utilisation des plantes, les pratiques de psycho-relaxation (respiration, massages bien-être, réflexologie, psychologie positive, …). En d’autres termes, c’est l’art de rester en bonne santé conformément à sa propre physiologie.

Ni médecin, ni guérisseur, le/la naturopathe est un éducateur de santé global. En proposant des conseils en hygiène de vie et dans le respect des besoins et des limites de la personne, la mission du naturopathe est de renforcer son autonomie afin qu’elle/il devienne véritablement acteur de sa santé.

Selon une étude récente[2], 70% des françaises et des français ont une “bonne” ou “plutôt bonne” image des naturopathes et 74% des Français ont “déjà consulté un-e praticien-ne en médecine douce ou ont l’intention de le faire”. Bien qu’encore peu développée en France par rapport à ses voisins européens, la naturopathie bénéficie d’un taux de satisfaction  largement favorable.

Le/la praticien.ne de santé naturopathe intervient en complémentarité des médecins et spécialistes sans interférer avec les traitements en cours. Cette coopération permet de lutter contre les phénomènes responsables des dérèglements liées aux modes de vie (sédentarité, stress chronique, alimentation dénaturée,…) et obtient des résultats. A titre d’exemple, il est désormais reconnu par une majeure partie de la communauté scientifique que  l’appauvrissement et le déséquilibre du microbiote est relié à l’apparition de maladies de civilisation telles que les allergies, les troubles de l’humeur ou les affections inflammatoires chroniques. Les enfants élevés dans un environnement naturel et exposés aux micro-organismes à un stade précoce, sont nettement moins sujets aux maladies auto-immunes et aux allergies[3]. En naturopathie, nous chouchoutons le microbiote, considéré comme un organe majeur depuis longtemps.

Dans l’attente d’un encadrement en France, les principales organisations de Naturopathie obligent les naturopathes certifié.e.s à signer un engagement moral et éthique sous forme de codes de déontologie et de chartes[4].

 

Aujourd’hui, les garanties apportées par les praticien.nes de santé en naturopathie que nous défendons, sont :

- Être certifié.e d’une école proposant un enseignement de 1200 heures minimum incluant l’apprentissage des sciences fondamentales (biologie, anatomie, physiologie et pathologie). Ces écoles délivrent des certificats.

- Être affilié.e à un réseau comme la Fédération française de naturopathie (FENA), l’Organisation de la Médecine Naturelle et de l'Education Sanitaire (OMNES), le

Collectif Avenir Naturopathie ou le Syndicat des Professionnels de la Naturopathie

(SPN) dont certains proposent des annuaires de naturopathes professionnel.le.s.

- Avoir signé une charte de déontologie incluant clairement le cadre et les limites de la pratique.

- Rester dans une posture d’accompagnant en hygiène de vie : ne jamais remettre en question les diagnostics ni les traitements médicaux ; ne jamais prétendre guérir des maladies.

 

Nous avons confiance en l’avenir car les critiques sont sûrement le signe d’un changement à venir en faveur de la reconnaissance institutionnelle de la naturopathie. Cette dernière œuvre pour la reconnaissance des dimensions interreliées et multiples de la santé (physique, émotionnelle, mentale, relationnelle, financière, professionnelle…), pour une approche globale et attentionnée centrée sur la personne.

Accompagner le mouvement en faveur d’une conception intégrée de la prévention et des soins est aujourd’hui indispensable pour une santé durable. C’est le chemin déjà pris par de nombreux pays voisins où la naturopathie a déjà toute sa place. A notre tour d’y œuvrer ensemble !

 

Charlotte B, Camille F, Elodie F, Mélanie L, Linda MM, Florence PS, Anaïs PM, toutes praticiennes de santé naturopathe

 

[1] https://www.who.int/publications/i/item/9789241599658

[2] Enquête réalisée pour le compte du réseau Médoucine du 10 au 19 février 2021, par l’institut Harris Interactive auprès d’un échantillon de 1575 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.

https://www.medoucine.com/blog/wp-content/uploads/2021/04/Enqu%C3%AAte-sur-la-sant%C3%A9-des-Fran%C3%A7ais-etleurs-relations-aux-m%C3%A9decines-douces-en-p%C3%A9riode-de-COVID_Medoucine-Harris-Interactive-Mars-2021-.pdf

[3] Cerveau et nature – Michel Le Van Quyen – Flammarion – 2022 – p 208

[4] https://lafena.fr/project/code-de-deontologie/; https://www.omnes.fr/assets/Uploads/Charte-OMNES-V2023.pdf

 


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